mercredi 17 septembre 2008

Gestion du stack en Cash Game

Hier, 2 heures de Cash Game 0,10/0,20. Je suis super satisfait de mon jeu. J'ai joué 6 tables en entrant, comme d'habitude, avec une cave de $30 (la cave max est de $50) et en multitablant sur 2 tables seulement.

Résultat des courses, 4 tables où je ressors à plus de $60, une où je sors à $8 et une autre où je m'envoie en l'air en suivant une sur-relance à tapis préflop avec mon QQ contre KK... qui en plus touchera son brelan.

Alors, pourquoi ce (très) bon run ? Je pense que j'ai encore affiné mon approche du cash game. Notamment dans la sélection des tables. Hier, c'était une des rares fois où je jouais sur des tables de 9 joueurs. J'ai joué un jeu très aggro, mais assez tight quand-même.

A mon grand étonnement, ça a joué très ABC poker (J'ai du jeu: je joue, j'ai rien au flop: je folde), beaucoup plus que sur les tables à 6 où j'ai l'impression que, c'est plus loose. Comme on dit, ce qui marche au poker, c'est d'être loose quand la table est tight et tight quand les autres sont loose. Et je pense que c'est pas faux (au moins à cette limite-là). Bref, mes sur-relances préflop étaient souvent foldées et si elles étaient suivies, un simple bet du montant du (gros) pot (du coup) suffisait à faire folder.

Je pense que j'ai trouvé ici un bon rythme de jeu. Il y a encore quelques mois, je jouais plusieurs heures à une même table. Recavant si nécessaire. Maintenant, c'est clair, je reste à une table jusqu'à ce que je dépasse $60 ou alors si je passe en-dessous de $8, je dégage aussi... Et j'en ouvre une autre.

C'est sûrement tout bête, mais c'est un des gros gros avantages du cash game: On part quand on veut. Même $8, ça ne sert à rien de les flamber jusqu'au bout. Quand j'arrive à $10, j'attends un monstre pour pouvoir essayer de doubler, si ça n'arrive pas je vais jusqu'à ce que les blinds me descendent à $8.

Je vais essayer de me tenir à cette rigueur. A la fois dans le style de jeu et dans la gestion du stack. Et je refais un point dans quelques jours.

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